dimanche 12 juillet 2009

Daniel sur la fôret :

Que pouvons nous dire des conséquences de la tempête Klaus sur l'aspect actuel de la forêt.?
Que beaucoup de travail a été effectué en peu de temps.
Les consolidations des réseaux téléphoniques et électriques ont demandé deux mois.
L'exploitation de la forêt, le dégagement des chemins se poursuivent.
La forêt a été inégalement touchée, entre 20 à 40 % sur Belin-Beliet, mais parfois plus sévèrement localement comme à Sabres dans les landes où on peut observer des parcelles de forêt couchée à 80 %.
Tous les chemins de randonnée, qui sont balisés, ont été dégagés et remis en état. Les abords des lieux touristiques comme le lac de Sanguinet ou le domaine départemental d'Hostens sont propres et prêts à vous acceuillir. Les rivières de Leyre, la petite comme la grande qui sont l'occasion de superbes promenades en canoë-kayak ont eu de nombreux tronçons dégagés et sécurisés, permettant aux loueurs de vous proposer des parcours intéressants sur l'ensemble des rivières.
Bien sûr, ce n'est pas en cinq mois que le massif forestier retrouvera son aspect initial, cependant il ne faut pas oublier que c'est une forêt d'exploitation, presque mono espèce où le pin maritime est roi. Ne l'appelait-on pas l'arbre d'or ? L'exploitation sylvicole s'est standardisée et s'est rapprochée dans son esprit de l'agriculture intensive. Les pins sont semés en ligne, et encore plus souvent plantés en ligne, sur terrain nu et labouré. Cà et là, quelques spécimens étrangers peuvent être tolérés, le chêne tauzin, le chataigner.Cette forêt produit habituellement presque 10 millions de métres cube de bois de pin maritime par an. On estime, sur l'ensemble du massif forestier, que 40 millions de métres cube de bois étaient à terre ou devraient être exploités du fait de la tempête. L'exploitation normale est ainsi perturbée, pour deux ou trois ans le temps de "sortir" ces bois de tempête. Cette catastrophe économique pour les sylviculteurs les interroge sur leur devenir et la rentabilité de la forêt telle qu'elle est pensée dans cette gestion intensive, est ce qu'il y aurait des améliorations de l'espèce susceptibles de mieux se prêter à ce risque tempête ? Ou y a-t-il d'aurtres modes de gestions plus respectueux de la nature capables eux aussi de générer une rentabilité satifaisante comme le propose Prosilva.
Cette tempête est probablement l'occasion de porter un autre regard sur ce que l'on considère comme un paysage naturel, qui pourtant est façonné par l'homme. Nous serons heureux de vous proposer d'approfondir le sujet en ouvrant les yeux sur des passionnés qui parlent de leur forêt comme à Garein (http://www.grainedeforet.fr/) et d'autres, comme Jacques Hazera, qui proposent une autre voie (fort d'une expérience pratique de vingt ans sur sa propriété) prônant une sylviculture naturelle et continue, avec des peuplements forestiers produisant du bois de haute qualité. www.pijouls.com/ et www.prosilva.fr.


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